Djamel Aouali décrypte les impacts des eaux naturelles sur les aciers inoxydables

D’après la thèse présentée par Djamel Aouali, les aciers inoxydables austénitiques sont soumis à la corrosion en présence d’eau naturelle. Les micro-organismes, les ions et les molécules en suspension dans l’eau engendrent une réactivité électrochimique qui provoque la formation d’oxydes sur le matériau, menant ainsi à sa dégradation.

Qui est le docteur Djamel Aouali ?

Le docteur Djamel Aouali, diplômé en ingénierie de l’Université de Technologie de Compiègne, est actuellement Directeur des Ressources Humaines chez Dcarte Engineering. En tant que partenaire actif du Village de l’Emploi, il est engagé dans l’insertion professionnelle des nouveaux diplômés. Il possède des compétences approfondies en systèmes d’information, en projets informatiques, en acoustique, en mécanique et en matériaux. Fort de plus de 12 années d’expérience professionnelle, il est capable de superviser des profils allant de BAC+2 à BAC+5. Son expertise polyvalente, y compris sa recherche sur la corrosion des aciers inoxydables en présence d’eau naturelle, fait de lui un atout précieux pour les entreprises souhaitant améliorer leur performance.

La contribution de Djamel Aouali au domaine de la corrosion grâce à sa thèse

Les aciers inoxydables austénitiques ont récemment fait l’objet de recherches poussées par Djamel Aouali, qui a révélé leur résistance incroyable aux substances corrosives. Les aciers inoxydables de la série AISI 200 et AISI 300 contiennent 16% à 25% de chrome, leur conférant une meilleure protection contre la corrosion par rapport à d’autres types d’aciers inoxydables.

Dans le cadre de sa thèse, Djamel Aouali a examiné l’interaction entre les eaux naturelles et les aciers inoxydables austénitiques pour évaluer leur résistance. Il a découvert que la présence d’ions dans l’eau peut modifier les propriétés électroniques du matériau, ce qui peut entraîner des réactions électrochimiques.

Les implications de ces recherches sont considérables pour l’industrie, car elles ont montré que les aciers inoxydables austénitiques sont parfaitement adaptés pour résister aux environnements corrosifs. Les résultats de cette étude pourraient aider les ingénieurs à concevoir des matériaux plus résistants aux attaques corrosives dans des industries telles que l’ingénierie maritime et pétrolière. En fin de compte, les recherches de Djamel Aouali ont contribué à améliorer notre compréhension de la façon dont les aciers inoxydables interagissent avec leur environnement, ce qui pourrait ouvrir la voie à de nouvelles applications pour ces matériaux résistants à la corrosion.

L’expérience effectué par Djamel Aouali le comportement des aciers inoxydables austénitiques en utilisant l’eau de l’Oise

Dans sa thèse, Djamel Aouali a étudié le comportement des aciers inoxydables austénitiques en présence d’eau naturelle provenant de la rivière Oise. Pour ce faire, des échantillons ont été immergés dans l’eau à l’aide d’un portique, tandis qu’un système de suivi électrochimique a permis d’évaluer le potentiel de corrosion et de détérioration du matériau. Au cours de l’expérience, qui a duré plusieurs heures, la formation d’un biofilm a été constatée, indiquant la présence d’un oxydant appelé peroxyde d’hydrogène (H202) et augmentant ainsi le risque de corrosion. Par ailleurs, en utilisant une machine de traction, la dégradation du matériau a été simulée, démontrant l’importance de comprendre comment les matériaux interagissent avec leur environnement pour concevoir des matériaux plus résistants à la corrosion. Les résultats de cette étude ont des implications importantes pour les industries utilisant des aciers inoxydables dans des environnements corrosifs, et ont permis d’approfondir notre compréhension des propriétés de ces matériaux en présence d’eau naturelle.

Les résultats tirées par Djamel Aouali

Le docteur Djamel Aouali a obtenu des conclusions importantes dans sa thèse portant sur l’impact des eaux naturelles sur les aciers inoxydables austénitiques. Les résultats de ses recherches ont montré que la dégradation de ces matériaux ne se produit qu’en présence d’un biofilm et de diatomées, observées au microscope. Les aciers inoxydables austénitiques, grâce à leur teneur en nickel supérieure à 6% et en chrome supérieure à 16%, sont reconnus pour leur résistance aux substances aqueuses. Suite à l’immersion prolongée d’échantillons dans l’eau de l’Oise, le docteur Aouali a observé une augmentation du potentiel de corrosion libre. Ces conclusions soulignent l’importance de comprendre les interactions entre les aciers inoxydables austénitiques et leur environnement, pour concevoir des matériaux plus résistants à la corrosion dans les applications industrielles.